COAHOMA

  « La vie c'est la guerre, mais ce n'est pas simplement se battre. C'est aussi être stratégique et réfléchi pour ne pas aller vers une boucherie ! »

PSYCHOLOGICAL CONFESSIONS

Coahoma en tant que cheffe de guerre est loyale et respectueuse envers sa cheffe de clan. Mais son rôle de chef de guerre ne fait pas d'elle un monstre sans coeur qui part aux combats juste pour voir le sang couler. Oh bien sûr elle aime ça, mais ce n'est pas que ça. Non, elle est aussi sage, réfléchi et stratégique. Elle essaie toujours d'être la voix de la raison, d'être une conseillère pour aider aux décisions pouvant mener à la guerre.

Coahoma a une grande force intérieur. c'est une guerrière fière et sage, qui garde ses sentiments enfermés en elle et qui ne montre pas qu'elle se soucie des autres. Elle sait que si elle montre des faiblesses dans ses devoirs de cheffe de guerre, elle risque de perdre le respect et l'obéissance de ses guerriers. Pourtant elle porte un grande importance au sien et à ceux de son clan.

La vulnérabilité de tenir à quelqu'un, et en particulier d'être amoureux de quelqu'un est un sentiment qu'elle voit comme une faiblesse. Ce sentiment a été exacerbé par la mort de Nuna, sa petite amie. La colère et le deuil l'ont rendue encore plus dure et froide. Elle n'a plus de famille mais le peu de personne qui la connaisse vraiment savent qu'elle n'est pas si glaciale que ça mais beaucoup plus sensible qu'elle veut le laisser paraître.

STORYLINE OF THE CHARACTER

100 ans qu'un armageddon nucléaire avait changé notre terre. Cela avait amené à un tel cataclysme qu'une partie de la civilisation avait disparu. Enfin seulement une partie. Car certain d'entre nous avait réussi à survivre malgré tout ça. Des clans se sont formés et les gens civilisés d'autre fois n'existaient plus. Notre peuple est revenu à une ancienne vie, ou la guerre, les conflits, la survie sont notre mode de vie. Il faut qu'on vive dans ce nouveau monde où les animaux ne sont plus ce qu'ils étaient et où ils sont devenus des créatures féroces pouvant nous tuer à chaque instant.

C'est dans ce monde dévasté que j'ai vu le jour. Dans un village Trikru, proche de la frontière des Azgeda. Mes parents n'étaient pas des guerriers. Non, mon père était un simple villageois et ma mère une guérisseuse. Mais je n'en étais pas pour autant moins heureuse, au contraire, mes parents étaient toujours auprès de moi et ne devait pas partir à chacune des guerres. En fait, j'ai eu un début de vie des plus heureuse et déjà toute petite ma mère commença à m'apprendre les plantes. J'étais destinée à prendre sa suite après tout.

Mais je n'ai pas vraiment eu le temps d'apprendre grand chose, car très vite, on m'arracha à mes parents. J'avais seulement 6 ans quand on tua mes parents. Enfin, plutôt, on a décimé le village où j'ai grandi. La guerre faisait rage à ce moment-là entre Azgeda et Trikru et ils commençaient à nous envahir, détruisant les villages qu'ils croisaient sur leur passage. Le mien n'était pas le premier. Mais j'avais survécu. Pourquoi dans ce village, j'étais la seule à avoir survécu, je l'ignore encore aujourd'hui.

Enfin, quand on m'avait retrouvé, je n'étais pas forcément en bon état. J'étais très faible, mais encore en vie. Si on m'avait ramené à Tondc pour me soigner, personne ne savait si je vivrais. C'est peut-être justement parce que j'ai survécu, et peut-être aussi parce qu'elle m'avait trouvé, mais la cheffe guerre me prit sous son aile. Me prenant comme second.

J'eus un apprentissage des plus dur. Même si elle m'avait recueilli et pris sous son aile, elle se montrait dure et sans pitié envers moi pour que je devienne la guerrière la plus forte et faire sa fierté. Mais je savais aussi qu'elle me préparait à l'éventualité qu'un jour elle ne soit plus là. Si elle devait mourir, ce serait à moi de prendre sa place.

C'est ce qui arriva quelques années plus tard. Nous étions sur le champ de bataille contre les Azgeda, encore une fois. J'étais maintenant une grande guerrière et ma mentor avait tout pour être fière de moi. Je combattais sans relâche et je venais de tuer deux guerriers Azgeda quand je tournais le regard vers ma mentor. Elle était aux prises avec le chef de guerre de l'autre clan. Il ne fallut qu'une fraction de second avant que je ne vois son épée transpercé le corps de celle qui avait toujours été là depuis la mort de mes parents.

J'étais folle de rage, et je m'étais jetée vers lui, mais ça avait été comme s'il jouait avec un pion et m'envoya valser contre un arbre avant même que mon épée ne le touche. J'étais sonnée et quand je rouvris les yeux, la bataille était fini. Nous avions battu en retraite.

J'avais 16 ans, et c'est moi qui mis le feu au bûcher de notre cheffe de guerre pour enfin devenir cheffe à sa place. Mon nouveau rôle n'était pas des plus faciles. Mais j'avais appris de la meilleure, j'avais appris la sagesse, la réflexion, la stratégie. J'avais tout appris pour tenir mon rôle et je savais que l'on me respectait, que les guerriers me respectaient. Ils avaient pu voir mon courage et ma valeur au combat.

Cela faisait deux ans que j'étais cheffe de guerre quand je rencontrais Nuna. Parti au combat contre les Ouskejon, je fus blessée pendant le combat. Je fus ramenée dans un village Trikru auprès d'une guérisseuse, auprès de Nuna. C'est elle qui me remit sur pied. Au début, j'avais ce besoin d'aller la voir, juste aller passer du temps avec elle et de parler, mais ça, c'était avant de me rendre vraiment compte qu'il y avait quelque chose que je ressentais au fond de moi. Oui, j'avais des sentiments pour elle, et si je n'avais pas vraiment osé au début lui dévoiler, j'ai fini par me rendre compte que je n'étais pas la seule à ressentir ça.

C'était peut-être fou, s'imaginer qu'on pouvait être heureux, vivre son amour. C'était peut-être juste dingue. Pourtant, je l'aimais, on s'aimait. Mais on ne doit pas être fait pour vivre heureux sur cette planète. Ça ne faisait pas un an que j'étais avec elle quand je l'ai vu mourir. Pas par une guerre ou un clan qui aurait disséminer son village. C'est une maladie qui frappa. Une maladie dont on ne pouvait rien. Une fièvre hémorragique. Il était déjà trop tard quand je revenais près de celle que j'aimais, elle avait déjà été emporter vers la mort.

Comment j'aurais pu m'en remettre, sans m'endurcir encore plus ? C'est ce qui arriva. La mort de Nuna, et la peine que j'avais ressenti été la preuve de plus que les sentiments, l'amour, tout ça n'était qu'une faiblesse. 2 ans maintenant que vivait sans aucun sentiment, ne me concentrant uniquement que sur mon rôle de cheffe de guerre et uniquement ça.